Grégoire Carlé

À propos 

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Grégoire Carlé naît quelque part dans les années 80. Dans sa chambre, il cache un petit journal intime de fille avec un tout petit cadenas. Il y consigne ses vexations et ses frustrations d’enfant de dix ans. Dès qu’il entend des pas dans le couloir, il a vite fait de le planquer sous son lit. A l’aube de l’adolescence Grégoire est déjà passé maître du genre autobiographique. Quelques années plus tard, grâce aux bandes dessinées de l’Association, il découvre que l’on peut être adulte et continuer à faire ce genre de choses. Que parfois, cela donne de fameuses pages de bandes dessinées. Et que certains en font même leur métier. Son baccalauréat en poche, il a vite fait d’intégrer les Arts Déco de Strasbourg où il passe de belles années à dessiner et à se protéger du froid. Dans son jury de diplôme siège Jean-Christophe Menu, l’éditeur de l’Association. Les planches de Grégoire lui tapent dans l’œil, Menu veut les publier. La boucle est bouclée, Grégoire rejoint alors la fine fleur de la bande dessinée indépendante. Son premier livre Baku, sera suivi de La Nuit du Capricorne, de Philoctète et les femmes et d’une multitude de « Lapin », la revue collective de l’Association.
Quand il ne dessine pas, il joue de la guitare (plutôt bien paraît-il) et enseigne tout ce qu’il sait et parfois même ce qu’il ne sait pas, aux étudiants du Cesan.